Mon premier est une histoire de femme au singulier, celle que l’on dit «hors-norme», anormale, car au lieu de donner la vie, elle a tué son mari ; c’est la «criminelle» et uniquement la criminelle aux yeux de la société. Mon second est une histoire de femmes au pluriel, celles qui ont des prénoms. Il y a Farida, l’écrivaine, élégante et talentueuse; il y a aussi les codétenues de la criminelle qui suscitent, toutes, compassion et révoltes devant leurs destins brisés par la violence. Les mots claquent comme des fouets, ils vont droit au but et les chapitres courts permettent de reprendre souffle dans cet univers de souffrances et de violences.